autour de la messe brève – ensemble vocal Unité

 

autour de la messe

(devis sur demande)

Le genre musical de la messe brève, réservée à la célébration dominicale de l’office catholique, a inspiré les compositeurs tout au long des siècles. Loin des grands développements et des mélanges de styles permis par la grand-messe solennelle, la messe brève est le lieu de l’expression intime d’une foi partagée par  l’assemblée des fidèles. Homogénéité des moyens, ferveur ou délicatesse traduisent ici les préoccupations personnelles des compositeurs.

Ce programme rassemble 3 de ces œuvres:

la messe brève en l’honneur de Sainte Anne de Guy Ropartz

 

 

 pour 3 voix égales et orgue, composée en 1921 dans un style austère et mystérieux qui témoigne d’une puissante vie intérieure sous les abords d’une grande simplicité.

Ropartz, très critique envers le manque de piété et de sens artistique de ses contemporains, a composé cette messe dans un contrepoint très fluide, sublimant le texte liturgique par des jeux d’imitations et de miroirs entre les voix féminines.


la messe  Saint Jean de Dieu de Joseph Haydn

 

empreinte d’une enthousiaste fraîcheur mélée à la douceur d’une ligne musicale très pure.

Comme toutes les messes de Haydn, elle porte une dédicace  ( ici à Saint Jean de Dieu, religieux portugais), mais aussi un sous-titre, petite messe d’orgue. C’est dans l’aria du Benedictus que ce nom prend

tout son sens: bien que l’ensemble de la partition soit très court, Haydn nous régale d’un véritable double concerto pour la voix de soprano et pour l’instrument. Le climat de ferveur intime qui clôt l’Agnus Dei est tout à fait exceptionnel.


la missa brevis de Zoltán Kodály

 

composée en 1944, dans les caves  de  Budapest assiégée, vibrant cri d’angoisse et de désespoir de l’humanité face à la barbarie.

L’ecriture vocale est contrastée, parfois tendue, avec des paroxysmes qui renvoient à la violence du monde, parfois tendre et méditative lorsqu’un trio de voix angéliques vient porter l’espoir  à l’humanité souffrante.

La construction de l’œuvre s’articule autour de l’axe central du Benedictus, porteur du message de paix et d’espérance, dans un jeu de miroir où les thèmes musicaux se répondent deux à deux. Cette messe est un des chefs-d’œuvre des années de maturité de Kodály.