Certaines œuvres ont une histoire, leur éclosion a suivi des détours, des oublis, des renaissances…le Requiem de Verdi est de celles-ci.
A la mort de Rossini, Verdi avait tenté, en vain, de réunir les grands compositeurs italiens pour écrire une messe de requiem en son honneur. Le projet, inabouti, fut repris par Verdi seul, en 1873, à la mémoire cette fois, de son ami le célèbre écrivain Alessandro Manzoni. Il s’agit d’une des réalisations les plus populaires du compositeur dans
son orchestration d’origine. Elle connait un succès non démenti depuis sa création et fait partie du patrimoine commun de tous les mélomanes. Pièce maîtresse du projet de l’ensemble vocal Unité autour des transcriptions des grandes œuvres vocales, le Requiem de Verdi est présenté ici dans la version de Michael Betzner-Brandt, pour 5 instrumentistes (cor, contrebasse, timbales, piano et marimba), solistes et chœur. Il s’agit d‘une relecture dynamisante et généreuse. Elle exploite les ressources harmoniques des instruments choisis pour leur polyvalence mais aussi pour leur originalité. Le piano, instrument roi de la transcription, mêle sa sonorité à celle du marimba, qui par ses couleurs étonnantes, crée des correspondances très subtiles entre émotion et énergie. La contrebasse restitue tout le socle harmonique du pupitre des cordes et le timbre du cor amène son moelleux essentiel. Les timbales, enfin, reines du Dies irae, viennent asséner effroi et terreur du Jugement Dernier. L’angle d’écoute totalement renouvelé aiguise la perception et bouscule les habitudes, permettant une mise en lumière de détails difficilement perceptibles dans la masse sonore des grandes formations. C’est rien moins que la quintessence de l’œuvre qui nous est ainsi donnée à découvrir. Ouvrons nos oreilles et laissons nous bouleverser par les accents nouveaux de ce Requiem passionné que traverse la force visionnaire de la douleur transfigurée.
son orchestration d’origine. Elle connait un succès non démenti depuis sa création et fait partie du patrimoine commun de tous les mélomanes. Pièce maîtresse du projet de l’ensemble vocal Unité autour des transcriptions des grandes œuvres vocales, le Requiem de Verdi est présenté ici dans la version de Michael Betzner-Brandt, pour 5 instrumentistes (cor, contrebasse, timbales, piano et marimba), solistes et chœur. Il s’agit d‘une relecture dynamisante et généreuse. Elle exploite les ressources harmoniques des instruments choisis pour leur polyvalence mais aussi pour leur originalité. Le piano, instrument roi de la transcription, mêle sa sonorité à celle du marimba, qui par ses couleurs étonnantes, crée des correspondances très subtiles entre émotion et énergie. La contrebasse restitue tout le socle harmonique du pupitre des cordes et le timbre du cor amène son moelleux essentiel. Les timbales, enfin, reines du Dies irae, viennent asséner effroi et terreur du Jugement Dernier. L’angle d’écoute totalement renouvelé aiguise la perception et bouscule les habitudes, permettant une mise en lumière de détails difficilement perceptibles dans la masse sonore des grandes formations. C’est rien moins que la quintessence de l’œuvre qui nous est ainsi donnée à découvrir. Ouvrons nos oreilles et laissons nous bouleverser par les accents nouveaux de ce Requiem passionné que traverse la force visionnaire de la douleur transfigurée.
(devis sur demande)